vendredi 25 juillet 2014

De l'Art de la Rugosité

Interrogations Esthétiques sans réponse ?

En regardant les images des RN en visite à New York chez nos amis de AAA et en pensant au salon parisien, je me suis demandé si les artistes de Paris (mais pas tous) utilisaient un système de penser bien différent de nos collégues New Yorkais (mais pas tous), et si pour faire simple les uns utilisent le dessin vectoriel, les autres le dessin matriciel.  C'est une hypothèse en voyant les photos du salon de AAA, j'étais frappé de voir la grille matricielle si présente.

Le dessin matriciel (bitmap) est une juxtapostion de pixels qui trop grossie donne une image pixellisée...

effet d'escalier des pixels
de l'image ci-dessous

… ou disons des images compressés qui pourraient s'apparenter à des systèmes d'algorithmes génétiques.. enfin a leur représentation comme on peut le voir dans le cas des taches de Léopard 41.

Une même distribution de tache répétée de manière circulaire aléatoirement (le W) 0,12 ou 0,19 fois donne une image disons de peau de Léopard… Si la distribution est ovale et non circulaire, on obtient des rayures de zèbre (ou de girafe ) etc ...

Ainsi des images qui semblent différentes au premier regard sont en fait la même suivant une loi de distribution !
une distribution de taches 

un 1er niveau de distribution
1 second niveau de la même image !







On peut également se reporter au chaos déterminé définit suivant Ellsworth Kelly… 





La distribution des couleurs par carré linéaire de gauche à droite de bas en haut:par ligne
1-carré rose, 2 carré bleu, 3 carré rouge, 4 carré vert, 5 turquoise, etc...
est défini par le schéma à gauche. C'est un exemple typique d'un chaos déterminé qui peut être une itération normale, ou brownienbne.. etc…
Nous vous renvoyons à la page 6 des cours de l'université de Yale Fractals onglet  6.D.7 Kelly Plots. 

Le dessin vectoriel lui offre une possibilité de zoom infini comme un effet de loupe à l'infini des images  puisque par chaque point de l'image est recalculée en permanence… Le calcul vectoriel offre donc une forme de netteté absolue, d'acuité sans dégradation. Mais également de couches de dessins superposés en  plans, on a alors non pas une image pensée en juxtaposition mais en superposition, en cartographie. Ainsi les parisiens tendraient des cartes, des mapa mundi couvertes de routes, de ponts et de plis. Et cela nous évoque les fameux archipels du set de Mandelbrodt. et ses cotes de la Bretagne...

exemple de Set de Julia



Homothétie interne  la répétition de la même forme en un zoom infini… 
ici dans une video trouvée sur Youtube… suffisamment courte pour ne pas lasser….


On voit donc à l'épreuve deux modes de penser l'mage qui nous viennent directement des protocoles de l'image numérique mis en application de façons distinctes aux deux bords de l'Atlantique, et
mis à l'épreuve dans deux nombreuses images abstraites (ou non) et qui sont sans doute le signe d'une esthétique de la rugosité. qui contrebalance l'hypothèse du virtualisme...

Ici le mathématicien Mandelbrodt  explique la notion de "rugosité"…  en français à l'université de tous les savoirs avec une introduction de Yves Michaud




ici en anglais...





Et si ?  alors ? On poussait plus loin le paradoxe et la métaphore esthétique : nous pourrions considérer le salon parisien comme un grand fractal, ou chacune des oeuvres présentés répète à des échelles différentes un même process rugueux  ?

E.L

mardi 22 juillet 2014

lundi 21 juillet 2014

Virtualisme du top show cool de Chaudes-Aigues (part 3)

Cliquer sur l'image qui vous intéresse pour lancer le diaporama


















































photographies : JP Bertozzi & E.Levesque