jeudi 29 octobre 2015

Retrospective Moussa Tiba

La collégiale Saint-André de Chartres accueillera la première exposition majeure consacrée à la pleine portée de l'œuvre de Moussa Tiba. Une occasion sans précédent de parcourir l'évolution de l'artiste depuis plus de cinq décennies...

Cette rétrospective sur son oeuvre et sur sa vie d'artiste commence par ses oeuvres académiques précoces, réalisées à l'académie des Beaux Arts, et jusqu'aux dernières peintures qu'il aura produites avant sa mort en août 2014. Réunissant certaines des oeuvres de sa collection privée, l'exposition se veut représentative de la complexité et de la diversité de l'œuvre de Tiba. Une diversité à la fois technique et thématique, elle présentera les moments les plus emblématiques et les peintures les plus représentatives de l'œuvre de l'artiste.



Actualités Jean Marc Chomaz Art et Sciences Labfactory

After the  october events, You are invited to join us for Three events in November:
- the conference Art et science, dialogue sensible, 3 November 2015, 7 pm at la Maison des Alternatives Ecologiques et Citoyennes à METZ .
- the opening of La mémoire de L'Océan with Anaïs Tondeur, 6 November 2015, 7 to 9 pm at l'Orangerie-Espace Tourlière de la Maison Vaillant at Verrière-le-Buisson.
- the conference It is time to think the Anthropocene ! A manifesto, 14 November 2015, at TULCA Festival of Visual Art 2015 curator, Mary Cremin, in Galway, Ireland.
- the opening of the Labofactory exhibition Aquaplanet, 18 November 2015, 6:30 to 9 pm at la Maison de l'environnement, Magny-Les-Hameaux.
- the conference Manifeste de la dualité Art-Science, 19 November 2015, Conférence arts et sciences CAPC Bordeaux.















Labofactory exhibition Aquaplanet, 18 November 2015, 6:30 to 9 pm at la Maison de l'environnement, Magny-Les-Hameaux, with three installations:
Fluxus, 2080, Redshift.

Red Shift is a purely analogue augmented reality installation. By an optical process without any recourse to digital artefacts, it allows viewers to move in a space where the shadows abstract from the surfaces on which they are cast and appear as three-dimensional ghosts as if a fold in the universe had mixed objects and their negative imprints. For this installation, fans, vestige of our mechanical civilization, become armillary spheres to reinvent the universe and blow their solar wind to sweep ghosts of the living and anthropic illusions.
if the  atmosphere was liquefied, then the planet would be covered with a layer of 2080mm liquid oxygen, the size of a human. In the installation2080 a blue laser line 2080mm above the ground will materialize this fragile layer. During the opening, liquid nitrogen filled copper retorts will condense fine oxygen droplet from thin air and oxygen droplet will be distributed to the public.

Installation Fluxus as presented in the exhibition Aquaplanet in Amsterdam 2015.
Installation with three meta-machines Fluxus defines a new space, an Aquaplanet where the viewer retrieves the abstraction, an ocean of storms or calms, a primordial universe before the Pangea whose memories are still kept in fine water writing of DNA ...

Copyright © J.-M. Chomaz, All rights reserved.
supported by LadHyX, LaSIPS, Chaire EDF Développement Durable, Ecole Polytechnique, CNRS & La Fondation Carasso.







mercredi 28 octobre 2015

ANNE COMMET / EXPOSITION A VENIR

PARCOURS D'ARTISTES / Centre d'Art des Passerelles / 03.11 - 11.12.2015
Vernissage samedi 7 novembre à partir de 12h
Centre d'Art des Passerelles - 17, rue Saint Clair, Pontault-Combault

lundi 26 octobre 2015

#12 Blaise en Capital

HARENG CAPITAL #12

Bernard Blaise
Alain Tergny


Vernissage le mercredi 28 octobre 
de 18h00 à 21h00

Exposition du 28 oct. au 07 novembre 2015
de 14h00 à 19h00

Avec « Hareng capital » du 26 octobre au 7 novembre 2015,Bernard Blaise et Alain Tergny dépassent les limitesLes limites de la poésie, celles du jeu de mot clin d’œil ironique, et celles de leurs formes de recherches personnelles.

exposition #12

exposition #12

exposition #12
Bernard Blaise est un artiste oulipien, construisant avec les mots des jeux qui le poussent hors cadre. Avec lui, le hareng sort en forme d’hommage ; il agit de même avec les formes et les matériaux. Il dit de lui même qu’il est plus un artiste abscons plutôt qu’abstrait. Quoi qu’il en soit, le préfix négatif « abs » ne lui convient pas : il n’ôte rien ; il rajoute toujours et encore ; une trajectoire jubilatoire.

exposition #12

exposition #12
Alain Tergny puise quant à lui ses sources dans l’art géométrique de Joseph Albers ou dans le mouvement cinétique, mais le choix de matériaux qui sortent de leurs champs habituels pour devenir lumière participe à la visitation inspirée des limites entre forme et flux lumineux. Ces deux artistes là ont plus d’un hareng dans leur sac, sac, sac.

exposition #12

Bernard Blaise : www.blaise-sculpteur.fr
Alain Tergny : www.alaintergny.com

Geira Auestad Woitier entre Rythmes et Couleurs

"Rythmes et Couleurs"
 la Mezzanine
l'Hôtel de Ville
Sèvres


Geira Auestad Woitier vous attend du lundi 26 au jeudi 29 octobre de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30. La Mezzanine est un lieu d'exposition formidable - un grand volume avec un très beau mur de pierre, et une belle lumière du jour entre par la verrière. Cela lui a permis d'exposer une très grande Installation de gravures pleine de couleurs, mouvements, énergie, une hymne à la vie, une montgolfière avec son histoire, des boîtes à rythmes, des livres d'artiste, livres objet ...
Des grands kakemonos suspendus le long du mur sont un paisible témoignage d'une rencontre main, gouge, bois, encre, papier, inspiration, énergie - un tourbillon vers la tranquillité.
Venez découvrir  les différentes facettes de son univers de création.





L'Inkhouk, le constructivisme traduit en français



Gerard Conio présente Malevitch et le Suprématisme

Le Suprématisme

Le monde sans-objet ou le repos éternel

Kazimir Malevitch présenté et traduit du russe par Gérard Conio


Malévitch a fait la théorie de son art. «Le monde sans-objet», écrit au début des années 1920, a connu un destin difficile. C'est un texte est essentiel. Des extraits sont publiés en 1927 par le Bauhaus en traduction allemande. La première édition complète, toujours en allemand, est publiée en 1962. La première édition  complète du texte original en langue russe n’a lieu qu’au début des années 2000. En français, des extraits de la seconde partie ont été publiés en 1995 et en 2002. Ce que les éditions Infolio publient aujourd’hui est la première traduction complète de l’ouvrage. C’est un livre touffu. Plutôt que de mettre sur pied un appareil de notes qui rendrait le tout difficilement lisible, le traducteur Gérard Conio l’a fait précéder d’une introduction substantielle, qui présente Malévitch, son oeuvre, sa pensée, et qui les met en situation dans l’histoire tragique de la Russie des années 1920.
Un classique de l’esthétique et de la philosophie de l’art enfin disponible en français
Kazimir Malévitch, peintre, dessinateur et écrivain russe (Kiev 1878 - Leningrad 1935), fut le chef de file du suprématisme. Son célébrissime «Carré blanc sur fond blanc» (1919) constitue l’un des moments clés de l’histoire de l’art au XXe siècle.

Gérard Conio, professeur émérite à l’Université Nancy-2, a publié entre autres Baudelaire (1992), Molière (1992), L’art contre les masses (2003), Du Goût public (2006). Il a longtemps vécu en Pologne et en Russie, pays dont il a traduit et contribué à faire connaître de nombreux écrivains et artistes.         

vendredi 23 octobre 2015

Sandra Detourbet, peintre

Sandra Detourbet, RN 2015 répond au questionnaire des Réalités Nouvelles.



Fais battre ton tambour
119 x 86 cm

Fais battre ton tambour 2
119 x 86 cm


Pouvez-vous décrire brièvement votre travail ?
Can you briefly describe what you do ?

Instabilité formelle stylistique & chromatique
Construction en expansion
Réserves : recouvrement partiel du support
Lisibilité multiple : projection subjective du spectateur qui cherche ou rejette un élément spectral reconnaissable ou non
Trace : superposition d’aplats successifs
Graphisme : zéro reprise ou correction
Contour : net
Outil : pinceaux spalter moyens et grands 
Support : papier marouflé sur toile
Médium : Gouache et craie ou mine de plomb
Appartenance : née en 1967


Qu'est-ce qui vous motive pour créer ?
What drives you to make work ?

Concrètement, je démarre toujours en préparant une gamme chromatique comme s’il s’agissait des aliments pour une improvisation culinaire : entre 20 et 40 bassines de couleurs qui se répondent l’une à la suite de l’autre de dilutions semblables.  Je n’y vois rien d’autre que ce que mes sensations me dictent. Ce ne sont que des impulsions électriques chargées de souvenirs. Une équation à 3 inconnues où je retombe par hasard sur mes pieds. L’intuitif peut passer pour un imposteur auprès de celui qui pense ce qu’il fait ou fait ce qu’il pense. Toujours une petite et jolie différence où passe l’air. Une fuite insolvable.

Pouvez-vous nous parler de votre pratique au jour le jour ?
Can you tell us something of your day-to-day practices ?

J’aurais aimé être un laboureur dans son champ. Mais je suis papillon, ogre de milles expressions et possibles. Peindre en faisant autre chose. Entendre un auteur et son époque, un penseur, un poète ou un compositeur musical et des interprètes. Au sortir d’une chorégraphie ou d’une exposition. Je résonne avec toutes les formes de vibrations & d’énergies : la vitalité et l’animalité sans cesse renouvelée. L’atelier doit rester avant tout un lieu de vie. Sinon, je bloque. Cuisiner, festoyer puis m’isoler longuement sans une seule pensée. 

Depuis quand travaillez-vous de cette manière?
How long have you been working in that way ?

Il a fallu 25 années pour assumer cette manière là.

Quels sont les artistes qui vous ont le plus influencés ?
Which artists have had the greatest affect on your work ?

Pour délimiter un ensemble d’influences qui ont jalonnées ma construction, j’ai tendance à amalgamer  les différents arts et les différentes époques : (les sensations me procurent des images)
Bram van Velde, Yves Klein, David Hockney, Joseph Beuys, Louise Bourgeois, Char­lotte Salo­mon, Pear Kir­keby.
Matisse, Cézanne, Van Gogh, Manet, l’archéologie.
Hayao Miyazaki, Man­dryka, F’murr.
Lau­tréa­mont, Pessoa, Woolf, Nietzsche, Saint-Augustin.
Ange­lo­pou­los, Jar­musch, Antonioni, Ray, Tarkovski.
Pina Bausch
Malher, Schönberg.
Sha­kes­peare.
Texte liturgique sacré ou profane.

Qu'est ce qui en dehors des arts visuels fait évoluer votre travail ?
What outside of visual art informs your practice ?

L’autre.
The Polyptique 130 x 267 cm

Comment souhaitez-vous que le public recoive votre travail ?
How would you like people to engage with your work ?

Cette question m’oblige à imaginer ce que moi je penserais de ma peinture si ce n’était pas la mienne. Et là, c’est un abîme ! Narcisse plonge. Peut-être le temps est un allié ?

Qu'est ce qui vous passionne actuellement ?
Have you seen anything recently that has made an impression ?

Les anglais me fascinent. Les jeunes me passionnent.

Dans quel sens selon vous doit évoluer l'art abstrait ?
In your opinion, how should be the future abstract art evolution ?

J’aime les sons, les voix avec les images en mouvement. Ça me botte grave … Mais par contre j’ai une légère colère contre le dogmatisme qui par définition détient le pouvoir plus que la légitimité. L’art abstrait suit les lois de la gravité ou de la légèreté mais aussi celle de la technologie. Le multimédia, la science des étoiles et la biologie neuronale. Le corps physique de la pensée est au service de la vie. Le format, le support, le médium, le diffuseur, le capteur, le récepteur-émetteur, la peur, l’heure… Et si je me retrouve sur une planète inconnue, peut-être saurai-je lire la direction à suivre. Renoncer à séparer l’air que je respire de la lumière que je vois et considérer le corps comme une abstraction. Et bien dansons maintenant…

Question adressée à soi : celle de l’appartenance.
Question adressée à l’autre : celle de la différence.
Vous 130 x 97 cm

 Gouache sur papier marouflé sur toile

jeudi 22 octobre 2015

# 11 - Malevitch Fancony Abstract Project

Gotha réalisé en béton auto-plaçant
avec une marge d'erreur de moins 0,1mm

plan de coupe numérisé sur autoCAD



Pascal Fancony en pleine explication

Pascal Fancony présentait le mercredi 22 octobre son projet "Les Architectones Numérisés de Malevitch" réalisé dans le cadre d’un partenariat entre des étudiants de l’École des Mines d’Alès (EMA) et de l’École Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes (Esban), suite à une convention de Recherche et de Développement entre les deux établissements à Abstract Project, Espace des Arts Abstraits,  dans le 11e arrondissement parisien.

Cette convention a porté sur la réalisation deux architectones de Malévitch, Gota1 et Alpha 1, au sein de l’unité de recherche sur la modélisation des matériaux, ici le ciment blanc auto-plaçant de la Société Ciments-Calcia France partenaire du projet.

Le projet a été co-dirigé par Pascal Fancony, plasticien, professeur honoraire Esba, intervenant à l’Ema, et Philippe Devillers, professeur à l’Ema, enseignant-chercheur à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier (Ensam). Le projet s’est déroulé sur trois ans avec deux équipes d’étudiants et de collaborateurs-professeurs respectifs de chaque école.

L’originalité du projet consiste dans un processus de travail en quatre temps :
- 1ère étape : modélisation des Architectones «Gota » en 2013 et « Alpha » en 2014 à partir des dessins et photographies de l’ouvrage de l’exposition de 1980 du Centre Georges Pompidou
- 2ème étape : étude très élaborée de béton autour de diverses contraintes : résistance, allègement, plasticité, texture, granulat, réflexion lumineuse
- 3ème étape : la fabrication de moules
- 4ème étape : la fabrication du béton et le coulage

Pour cette exposition à l’Espace Abstract Project sont présentés :

d’une part un jeu de plans et de dessins numériques 2D et 3D concernant l’architectone Gota ;
d’autre part une épreuve volumétrique d’Alpha, à l’échelle 2 (version n°2, réalisée par Devillers et Fancony en 2015)

L’exposition est accompagnée de photographies de réalisations architecturales d’architectes du XXème siècle, bâties dans le cadre de l’aménagement du littoral du Languedoc-Roussillon, qui peuvent être interprétées comme des citations ou de simples reprises des Architectones.

Ces Architectones sont des « architectures » utopistes verticales et horizontales de Kasimir Malévitch dont les maquettes ont été perdues et dont il ne reste que les plans théoriques, lesquels, par le processus de numérisation, permettent de mieux voir le procès de conception et de construction, et en particulier les modalités géométriques de la volumétrie.

Pascal Fancony, avec un regard de sémioticien de l’art et l’architecture, présentera, lors du colloque des Réalités Nouvelles le samedi 24 Octobre, une lecture de quelques-uns des enjeux du travail entrepris et fera un retour sur le processus qui a conduit Malévitch de « la peinture non objective au volume non objectif ». Il soulignera ce passage symbolique de la représentation à la construction comme étape fondamentale de la résolution et de l’invention de ces volumes architectoniques. Il conclura son propos sur une étude sélective de la présence de cette « stylistique architectonique » dans l’architecture du XXème siècle, manière d’ouvrir un échange avec le public sur le constructivisme d’hier et le constructivisme d’aujourd’hui autour de l’aller-retour de l’art à l’architecture et de l’architecture à l’art.


mardi 20 octobre 2015

Les prix des Réalités Nouvelles 2015

Prix de la critique du Salon
Réalités Nouvelles 2015

Chaque année, un jury de critiques d’art visite le salon en avant-première et récompense le travail d’un artiste. Ce prix consiste pour la presse à produire un article sur l’œuvre primée, et pour la maison Marin en une dotation constituée de matériel pour artistes.

Prix Art Absolument 2015

Mathieu LESECQ-ABIBB
Sans titre – 2014
Acrylique sur papier 200x150
© Mathieu Lesecq-Abibb

Prix Artension 2015                     

Pascal BOURGEOIS-MOINE
Composition – 2015
Huile sur toile 130x97
© Isabelle Gaulon

Olivier DE COUX
AD4 – 2015
Acier Corten 110x39x110
© Isabelle Gaulon





Prix Arts Hebdo Medias 2015

Christian MARTINACHE
Les nuits martiennes de J. Kleper – 2015
Polaroïds 15x170
© Christian Martinache


Prix lacritique.org 2015

Elisabeth RAPHAËL
Memories – 2015
Porcelaine, acier et oxyde de manganèse 27x19x15
© Elisabeth Raphaël



Prix News Art Today 2015

Rogine DORÉ
Voyage au bout du jardin – 2014
Acrylique sur papier marouflé sur toile 150x150
© Rogine Doré




Prix Marin 2015




Robert DELAFOSSE
Obionne variation 30 – 2014
Acrylique sur toile 150x150
© Robert Delafosse





Chantal MATHIEU
Le temps entre mes mains – 2015
Huile sur toile 210x210
© Chantal Mathieu