jeudi 17 juillet 2014

Friederike Gimalac, peintre

Partita
 
 - Pouvez-vous décrire brièvement votre travail ?

Je n'ai pas l'impression de travailler en mettant sur le papier à l'aide de poudre de pigments et divers outils de dessins mes idées sur l'aménagement, selon moi, idéale d'un espace. Je me sens plutôt animateur, metteur en scène, chorégraphe, créateur d'ambiances, bref, je tente de proposer des "lieux de vie".

Partita

- Qu'est-ce qui vous motive pour créer ?

La fuite en avant est une motivation d'une puissance surprenante.

- Pouvez-vous nous parler de votre pratique au jour le jour ?

Se déconnecter du regard n'étant pas aisé et souhaitable, la pratique de la transcription par contre de ce qu'on reçoit se fait aux jours et heures qui ne répondent pas à un rythme structuré.

- Depuis quand travaillez-vous de cette manière ?

La peinture m'accompagne depuis une trentaine d''années et elle s'est toujours, comme évoquée, insinuée dans mon quotidien et donné corps aux moments forts.

- Quels sont les artistes qui vous ont le plus influencés ?

La liberté, la richesse picturale de Kandinsky, l'intériorité de Morandi, la subtilité de ses dessins n'ont jamais cessés d'animer mon intérêt pour la peinture.

- Qu'est-ce qui en dehors des arts visuels fait évoluer votre travail ?

Les rencontres, surtout les bonnes, ainsi que la résonance des manifestations de la vie en moi.

Partita

- Comment souhaitez-vous que le public reçoive votre travail ?

Avec la même bienveillance que celle que j'ai envers lui.

- Qu'est-ce qui vous passionne actuellement ?

Ma claustrophobie fait barrage aux passions naissantes.

- Dans quel sens, selon vous, doit évoluer l'art abstrait ?

Selon moi, l'art abstrait ne doit pas s'éloigner de l'homme, de ses possibilités naturelles de perception, de compréhension, de son cadre de vie. L'art ne doit ni abaisser ni trahir l'estime de chacun.

Partita